L’Unité…retrouvée

Depuis que l’Homo Sapiens est apparu sur terre, il n’a eu de cesse d’étendre son territoire, d’imposer ses Dieux, d’accroître sa puissance. Toujours au détriment de ses congénères.

Les guerres qu’il a livrées, au nom de « Vérités absolues », ont décimé des millions d’Hommes.

L’énergie qu’il a employée pour asseoir son pouvoir, n’a eu de cesse, au fil des siècles, de servir des causes qui l’éloignaient, chaque jour un peu plus, de son « Humanité ».

Celle censée le distinguer de l’espèce animale…

De cette Humanité qui l’aurait pourtant porté à retrouver la lumière cachée au plus profond de lui et qui s’appelle l’Amour.

Cet Amour que L’Homme appelle en vain, perdu qu’il est, aux confins de sa solitude et de sa vanité.

De cet Amour, de cette Fraternité, tant espérés, qui le rapprocheraient de l’ « Autre ».

De l’ « Autre » qui n’a pas sa couleur de peau, de l’ « Autre » qui n’a pas ses coutumes, de l’« Autre » qui n’a pas son « Dieu », de l‘ « Autre », si dérangeant dans ses différences, mais de l’ « Autre » qui n’en reste pas moins son double…son frère.

The Unity… found.

Ever since Homo Sapiens appeared on earth, he has continually expanding his territory, imposing his Gods, increasing his power. Always at the expense of his fellow creatures. Always to detriment of his congeners.

The wars he fought in the name of « Absolute Truths »  decimated millions of                     Men.

The energy that he used to establish his power, has never ceased, over the centuries, to serve causes that took him away, every day a little further, from                his « Humanity ».

The one that should distinguish it from animal species…

From  this Humanity that would have led him to find the hidden light deep within himself and which is called Love

This Love that Man calls in vain, lost as he is, at the limits of his loneliness and                 his vanity.

From this Love, from this fraternity, so much hoped, that would bring him closer    to the « Other ».

The « Other » whom does not have his skin color, the « Other » whom does not               have his customs, the « Other » whom does not have his « God », the « Other »              whom  is so disturbing in his differences, but the « Other » whom nevertheless remains his double… his brother.

 

                                                  Sophie Liédot

 

 

A propos sliedot

Photographe (presse et art)
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